Nouveau Plan Local d’Urbanisme : le tissu pavillonnaire est sanctuarisé

Après quatre années de travail, le processus de révision du Plan local d’urbanisme est achevé. Beaucoup trop permissives pour les promoteurs, les règles de 2016… lire plus

Après quatre années de travail, le processus de révision du Plan local d’urbanisme est achevé. Beaucoup trop permissives pour les promoteurs, les règles de 2016 sont remplacées par celles d’un texte placé sous le signe d’une densification douce qui préserve le tissu pavillonnaire.

Présenté au Conseil municipal du 10 juin, ce nouveau PLU a été approuvé à la majorité des élus.

« Tourné vers l’avenir, il permet un développement ciblé et maîtrisé le long des boulevards qui épargne les rues résidentielles », souligne Pierre Miquel, adjoint délégué à l’Urbanisme et à l’Habitat.

Quels sont les grands principes qui ont guidé vos choix ?

Pierre Miquel : Trois axes principaux déjà présentés aux élus en juin dernier ont été déterminés pour former l’ossature du Projet d’aménagement et de développement durables (PADD) qui est le socle du PLU.
Nous avons d’abord souhaité placer la transition écologique au cœur du projet en « renaturant » la ville via des espaces verts, un dans chaque quartier, en végétalisant massivement le parc Charles-de-Gaulle et en désartificialisant les espaces publics.
Autre nouveauté : la protection des cœurs d’îlots verts pour éviter la division des jardins grâce à la création d’une bande de constructibilité limitée à 25 mètres, généralisée en retrait de la rue. Au-delà, seules les extensions modérées de l’existant y seront autorisées.
Cette mesure, beaucoup plus équitable, va permettre de porter à 102 hectares la surface d’espaces verts protégés, soit une multiplication par 2,7 par rapport au PLU de 2016 !

L’idée est aussi de valoriser le cadre de vie…

Et cela suppose de maîtriser le développement en privilégiant un renouvellement urbain qualitatif et ciblé sur les secteurs « déqualifiés » comme les friches de la gare, les abords des grands boulevards, en associant aux logements des commerces, des services, de l’artisanat…
Sur la période 2025-2040, ce renouvellement urbain représente en moyenne 170 logements nouveaux par an, car les études ont montré que la ville a besoin de nouveaux logements.
Valoriser le cadre de vie, c’est aussi préserver le zonage pavillonnaire qui augmente de 55 hectares par rapport au PLU de 2016. L’emprise au sol des constructions isolées sera limitée à 200m2 pour préserver les respirations urbaines.

Quelles mesures prévoyez-vous pour améliorer la vie quotidienne des Ovillois ?

Il faut renforcer la structure commerciale de la commune qui doit être plus attractive. C’est prévu dans le projet de l’îlot Carnot avec deux nouveaux commerces et un restaurant.
L’aménagement des friches de la gare fournira une autre occasion de le faire.
L’objectif est aussi d’assurer la pérennité de l’offre en équipements publics et d’anticiper les besoins de la population en développant des équipements scolaires et de nouvelles structures liées à la petite enfance et à la santé.

La révision du PLU est supervisée par un commissaire-enquêteur indépendant nommé par le tribunal administratif de Versailles. Quelles ont été ses conclusions ?

Après avoir examiné l’ensemble du projet et les observations des Ovillois, il a estimé que « le PLU révisé permettra un développement maîtrisé de la commune et contribuera à la renaturation de la ville ».
Il n’a émis qu’une seule réserve, ce qui est rare, invitant à prendre en compte les avis des personnes publiques associées (services de l’État, de la Région, du Département, organismes publics…). Ce qui a été fait.

Que va-t-il se passer maintenant ?

Le PLU sera rendu exécutoire dans un délai d’un mois à la mi-juillet après transmission au préfet des Yvelines.

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